mercredi 21 septembre 2011

Déclaration universelle des Droits de l'animal

 La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco à Paris.
Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.
Dans la multitude des types de perception, d'action et de réaction des animaux vis à vis de leur environnement, la neurophysiologie et l'éthologie nous permettent d'entrevoir des bases communes à tous les types de comportements qui régissent les rapports entre les différentes espèces animales, que ces comportements soient innés, mémorisés, ou issus d'apprentissage.
Ces mêmes disciplines scientifiques nous conduisent à constater la réalité de la souffrance de l'animal.
La souffrance entraîne une réponse motrice (retrait, fuite), ou comportementale (cri, défense), ou neurovégétative (ulcère de contrainte), ou bien encore s'exprime par des troubles du comportement (prostration, automutilation, agressivité permanente).
La sensibilité douloureuse, et la capacité d'y réagir pour en neutraliser ou en détourner la cause, sont des mécanismes adaptatifs de survie suffisamment répandus et essentiels pour que l'on puisse déduire qu'ils sont nécessairement apparus très tôt au cours de l'évolution du monde animal.
La déclaration universelle des droits de l'animal, et l'extrait ci-dessus sont à consulter en intégralité sur le site de la fondation ligue française des droits de l'animal: http://league-animal-rights.org
Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,
Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers,
Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux,
Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,
Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux
IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier
Tous les animaux ont des droits égaux à l'existence dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n'occulte pas la diversité des espèces et des individu

Article 2
Toute vie animale a droit au respect.

Article 3
1- Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2- Si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse.
3- L'animal mort doit être traité avec décence.

Article 4
1- L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s'y reproduire.
2- La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5
1- L'animal que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
2- Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
3- Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l'espèce.
4- Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6
1- L'expérimentation sur l'animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l'animal.
2- Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en oeuvre.

Article 7
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d'un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8
1- Tout acte compromettant la survie díune espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c'est à dire un crime contre l'espèce.
2- Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9
1- La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
2- La défense et la sauvegarde de l'animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10
L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

lundi 19 septembre 2011

Qu'est- ce que l'UNESCO?

L'UNESCO signifie littéralement: United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization. 
L'UNESCO travaille à créer les conditions pour le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples,. Elle est fondée sur le respect des valeurs communément partagées. Par l'intermédiaire de ce dialogue,  le monde peut avoir des visions globsur le développement durable, englobant le respect des droits de l'homme, le respect mutuel et la lutte contre la pauvreté, qui sont au cœur de la mission et des activités de l'UNESCO.
Les compétences  de l'UNESCO en matière d'éducation, de sciences, de culture, de communication et d'information contribuent  à avancer vers la réalisation des objectifs.
La mission de l'UNESCO est de contribuer à l'édification de la paix, l'éradication de la pauvreté, le développement durable et le dialogue interculturel par le biais de l'éducation, les sciences, culture, communication et information.
Source: www.unesco.org


C'est dans ce contexte que l'UNESCO a élaboré la déclaration universelle des droits de l'animal que nous avons souhaité publier sur ce blog, pour les orientations qu'elle donne,  mais aussi  pour sa  grande valeur symbolique .

dimanche 18 septembre 2011

Statistiques sur les morsures mortelles de chiens.

Il n’y a pas de race plus dangereuse qu’une autre.
Tout les experts cynophiles sont d’accord là-dessus. Mais il est clair que la morsure d’un petit chien ne fait pas les mêmes dégâts que celle d’un gros.
La loi de 2008 sur les chiens dits dangereux a eut pour effet de stigmatiser certaines races de chiens, sans compter ce sentiment de peur et de répulsion largement relayé par les médias.
Chaque fait divers est décrit avec force détails plus ou moins vérifiés.
La dernière affaire du Bull Terrier est en ce moment très médiatisée.
Jamais on ne se pose les questions de savoir pourquoi et dans quel contexte les chiens mordent.
Or, si nous posions les bonnes questions, bien des accidents dramatiques et des agressions graves seraient évitées.
Un chien n’est pas un jouet !


Mais au fait, quel est l’état des lieux des morsures ?
Le site des 4 C a fait ses recherches. Voici leurs conclusions : 


 - Tableau récapitulatif des cas de morsures mortelles en France depuis 1984 :
On recense, depuis 1984 jusqu’au 5 mai 2010, 41 cas de morsures mortelles. Le site C4 récapitule ces cas par race ou type.

Race ou type               Nombre de cas
Berger Allemand              17
Rottweiler                          4
American Staffordshire terrier  3
Beauceron                         3
Dogue Allemand              3
Bull Mastiff                      2
Berger Belge                    2
Pittbull                             1
Boxer                               1
Chien de type nordique   1
Husky                              1
Terrier                             1
Non précisé                     1

Maintenant tentons de relativiser et prenons le nombre annuel de morts en France:
- A cause des chiens : 1,5
- A cause des guêpes : 25
- 140 femmes ont été battues à mort en 2009 ( Source Libé 25 novembre 2010)
Sans parler des accidents, de la maladie, ...
Comment expliquer que l’on parle moins des 140 femmes battues à mort, que des morsures de chiens que l’on décrit trés injustement comme des bêtes féroces?
Pour éviter les accidents et les agressions dramatiques, la première question à poser est celle de savoir pourquoi les chiens mordent.
La loi de 2008 n’a rien résolu. En revanche, elle a entrainé un nombre considérable d’abandons.
Les lois ne doivent pas être écrites et votées à la va vite au gré des faits divers et des passions.