lundi 23 janvier 2012

Réponse des DCAV au député de la Gironde

A l’attention de Monsieur Guillaume Culot
Collaborateur de Monsieur Plisson , Député de la Gironde
Le 23 janvier 2012
Monsieur,

Au nom du groupe « les défenseurs de la condition animale votent », je voudrais vous remercier pour votre courrier, et pour l’attention que vous avez bien voulu lui accorder.
Pour répondre à votre question, il existe plusieurs directives qui concernent les animaux. Je citerai pour exemple la directive européenne de 1999 consacrée aux poules pondeuses, la directive de 2008 qui concerne les cochons…
Mais ainsi que je vous l’expliquais dans le courrier précédent, notre groupe n’entend pas évoquer une cause en particulier, ce qui pourrait d’ailleurs embarrasser les élus selon leur implantation géographique.
Le groupe veut faire comprendre que les français soucieux de la cause animale en général sont nombreux et que les politiques ne devraient plus rester aussi insensibles à leurs préoccupations.
Vous évoquez la question de l’application de la réglementation qui dépend pour beaucoup du bon vouloir des administrés. En effet, et d’ailleurs, du 1er au 12 février 2010, l'OAV (l’Office alimentaire et vétérinaire de l’Union européenne) a effectué un audit en France. Son objectif était d'évaluer l'implantation des mesures destinées à contrôler l'application des normes européennes sur le bien-être animal. Les résultats de cet audit ont été publiés par la commission européenne et il apparait que les dispositifs de contrôle ne sont pas suffisants.
Ce sont autant de raisons qui justifient concrètement la création d’une institution publique visible, dotée de vrais moyens, tel un secrétariat d’état dédié à la condition animale, afin que, d’une part la réglementation évolue, mais aussi que les dispositifs de contrôle soient plus efficaces.
Nous avons notamment sollicité les députés, car ils sont les mieux placés pour nous aider à faire entendre notre voix, pour porter notre projet auprès du candidat qu’ils soutiennent, et à terme pour engager et mener la réflexion nécessaire à l’évolution de la législation et du contrôle de son application pour le bien de la condition animale.
La cause animale n’est pas mineure. L’animale est un vrai lien social, c’est vrai en temps normal et cela prend encore plus de sens en temps de crise.
Les politiques de droite comme de gauche devraient prendre ces sujets au sérieux, d’autant plus que les mouvements de protection animale sont en train de s’organiser de manière constructive et pacifique, sans polémique, pour peser lors des prochains enjeux politiques.
C’est dans cet esprit que notre groupe travaille depuis qu’il a été créé le 28 août dernier.
Le groupe » les défenseurs de la condition animale votent » vous remercie à nouveau pour votre réponse et espère que vous voudrez bien continuer à porter attention à leur demande. 
 
Veuillez agréer Monsieur, l’assurance de notre haute considération. 

 

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